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Un nouveau chapitre du livre – Les maladies des Ondes –

Un chapitre supplémentaire du livre Les maladies des Ondes, comment s’en préserver. 

Le 29 janvier 2015 le Sénat a enfin adopté après mille difficultés la loi abeille, reconnaissant ainsi la possible nocivité pour les jeunes enfants de leur exposition à la WIFI. Pour la première fois également à cette occasion le mot « électrosensibilité » paraissait dans un texte officiel.

 

Un nouveau chapitre du livre du Dr Dieuzaide : Les maladies des ondesDéjà en 2001 un rapport parlementaire européen déconseillait l’usage des téléphones mobiles par les enfants compte tenu de leur vulnérabilité exacerbée à certaines fréquences électromagnétiques .
Depuis de nombreuses études scientifiques se sont accumulées. Le rapport Bio-initiative 2012 a amené des commencements de preuves concrètes de leur nocivité. En 2013, l'Académie Américaine de Médecine Environnementale lance un appel aux écoles de Los Angeles:
« Les réseaux Wi-Fi en milieu scolaire sont des centaines de fois plus forts que les systèmes utilisés à domicile. En effet, ces 
systèmes doivent relier des centaines d’ordinateurs simultanément, d’où leur puissance plus importante, et d’où l’exposition problématique des enfants, qui sont les plus sensibles, durant de longues périodes sur toute la journée, et ce pendant toute leur enfance».

Un risque accru de troubles du comportement.

En se basant sur l'analyse de plus de 1 800 nouvelles études scientifiques, le rapport a montré que les jeunes enfants et les femmes enceintes étaient bien une population à risque. L'exposition aux ondes des téléphones et des technologies sans fil altérerait le développement cérébral des fœtus et des nouveau-nés. Ainsi le risque d'hyperactivité, et de troubles du comportement pourraient s’accroître. Cette exposition prénatale aux ondes paraît logiquement inquiétante car c'est à ce moment-là que le cerveau du fœtus est le plus fragile. Des milliards de multiplications cellulaires se produisent, notamment au niveau des cellules encéphaliques.
Le cerveau représente environ 10 % du poids de nouveau-nés, alors qu’il représente 2 % du poids d’un adulte. Pour son développement il y a des besoins accrus d’irrigation sanguine et on a alors davantage de risques que des toxiques passent à travers la barrière et hémato encéphalique. Nous savons grâce aux travaux du professeur Dominique Belpomme que les ondes électromagnétiques vont ouvrir cette barrière qui normalement est une ligne Maginot qui ne doit laisser passer aucune substance toxique. D'après une étude danoise publiée en 2008, les fœtus exposés aux ondes auraient 54 % de risques en plus de présenter des troubles du comportement au cours de leur vie.

Des études épidémiologiques inquiétantes

L’épidémiologie est l’étude des facteurs influents sur la santé et les maladies des populations. Elle s’intéresse à la répartition, à la fréquence et à la gravité des états pathologiques. Depuis une trentaine d’années ont note une recrudescence très inquiétante de certaines maladies chez les enfants et chez les adolescents. C’est le cas notamment pour certains troubles de l’attention, certains troubles comme l’hyper activité, l’autisme, et certains cancers. Sans parler des allergies, des intolérances alimentaires, chimiques, et des problèmes respiratoires.
Selon l’agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail 3 à 8 % des enfants européens serait concernés par des troubles et des désordres du développement neurologique (NDDs). Ces troubles sont présents dés la naissance ou apparaissent au moment de l’adolescence et se caractérisent par des dysfonctionnements physiques, psychiques, cognitifs et du langage, avec déficit de l’attention et retards mentaux. Cela représente aujourd’hui un problème de santé publique.

Le cas de l’autisme est particulièrement inquiétant. Les chiffres font peurs. Un cas pour 1000 dans les années 80 .Il a fallu 7 années pour que la France reconnaisse les données sur la prévalence de l'autisme d'1 naissance sur 150. Aujourd'hui ces données sont en augmentation et on admet 1 naissance sur 100 au niveau international.. D'autres études vont encore plus loin et on annonce déjà une prévalence d'1 naissance sur 50. . Même si les systèmes de diagnostic sont aujourd’hui plus performants tout le monde s’accordent pour dire que cette augmentation est considérable.

En Angleterre, le bureau des statistiques nationales indique une augmentation de 50 % des tumeurs des lobes frontaux et temporaux chez les enfants entre 2000 et 2010. En 2004, le Centre International de recherche sur le Cancer (CIRC) concluait d’une grande étude européenne sur les cas de cancers infantiles basés sur 100000 cas répartis sur 30 années, que le nombre de ces cancers avait augmenté de manière significative de 1 à 1.5% tous les ans. Une autre étude publiée en 2001 par les chercheurs du Cancer Research Campaign (CRC) révélait une augmentation du même ordre (de 1 à 3% par an) dans le Nord-Ouest de l’Angleterre entre 1954 et 1998.
Les causes qui peuvent expliquer ces problèmes de santé sont mal élucidées. Il paraît pourtant évident qu’une telle augmentation de ces maladies chez les enfants dans une période de temps aussi courte ne peut avoir que des origines environnementales et probablement multi factorielles. Parmi celles-ci, il ne fait aujourd’hui aucun doute que l’exposition de la femme enceinte, du fœtus, et des jeunes enfants à leur environnement électromagnétique à une grande part de responsabilité.
Mais aujourd’hui une nouvelle science nous apporte un regard neuf et d’autres éclaircissements sur les conséquences de l’ensemble de ces pollutions environnementales, qu’elles soient chimiques, ou électromagnétique. Il s’agit de l’épigénétique.

Qu-est ce que l'épigénétique ?

L'épigénétique, c'est d'abord cette idée qu'il n'existe pas de fatalité dans nos devenirs, que nous ne sommes pas déterminés par nos gênes à devenir ceci ou cela, et que tout n'est pas inscrit dans notre ADN. Plus précisément, « l'épigénétique est l'étude des changements d'activité des gènes – donc des changements de caractères – qui sont transmis au fil des divisions cellulaires ou des générations sans faire appel à des mutations de l'ADN » (Vincent Colot, spécialiste de l'épigénétique des végétaux à l'Institut de biologie de l'École normale supérieure– ENS-CNRS-Inserm, Paris).

Le gène ne change pas, mais son expression peut donc se modifier au cours de la vie, et cette expression peut devenir héréditaireCes modifications de l'expression des gènes se produiraient entre autres à la suite de changements environnementaux. On sait par exemple de façon certaine que des modifications de l'alimentation peuvent entraîner des modifications de la couleur du pelage chez la souris et qu'elles sont héréditaires. Les exemples de cette nature sont nombreux.
Les biologistes nous disent aujourd'hui que les gènes peuvent être « allumés » ou « éteints » par plusieurs types de modifications chimiques qui ne changent pas la séquence de l'ADN : des méthylations de l'ADN, mais aussi des changements des histones, ces protéines sur lesquelles s'enroule l'ADN pour former la chromatine. Toutes ces modifications constituent autant de « marques épigénétiques ». Elles jalonnent le génome en des sites précis, modulant l'activité des gènes localisés sur ces sites.

Nous sommes des êtres de matière autant que des êtres d'énergie. L'électromagnétisme envahit la biologie, et il existe une composante électromagnétique pour chaque processus biologique. Alors que la biologie s‘est contentée en grande partie d'explications chimiques sur le pourquoi et le comment du fonctionnement des cellules, il existe de nombreux et fascinants résultats de recherches préliminaires qui montrent que des changements électromagnétiques accompagnent pratiquement tous les changements biologiques.
(Dawson Church PhD, Le génie dans vos gènes, Éditions Dangles)

Ainsi la question qu'il faut se poser, c'est quelles sont les modifications épigénétiques qui peuvent être mises en place par l'environnement électromagnétique dans lequel baigne aujourd'hui l'être humain ? À la suite de ces agressions environnementales de toutes natures, et de leurs conséquences psychiques, des altérations épigénétiques se produiraient et s'accumuleraient avec l'âge. De plus en plus de chercheurs biologistes démontrent que l'onde commande à la particule, autrement dit que des signaux vibratoires informationnels sont des donneurs d'ordre à la molécule, la chimie n'en étant que l'exécutant.
On ne peut alors que s'interroger sur les conséquences des interactions électromagnétiques environnementales sur le génome humain. 
86 nouveaux articles et publications portant sur l'étude des effets génotoxiques des radiofréquences ont été publiés entre 2007 et 2012.54. 63 %, montrent des effets et 37 % ne montrent pas d'effets. Pour les effets génotoxiques des extrêmement basses fréquences (ELF), 43 nouvelles études ont été publiées, entre 2007 et 2012 81% d'entre elles montrent des effets délétères.

Les « effets biologiques » des changements d'ordre physiologiques, biochimiques ou comportementaux qui sont induits dans un organisme, un tissu ou une cellule en réponse à une stimulation extérieure sont habituellement réversibles et se situent dans les limites de l'homéostasie (c'est-à-dire de la régulation interne de l'organisme).Tout effet biologique ne représente pas une menace pour la santé de la personne ; il peut manifester simplement la réponse «adaptative » normale de la cellule, du tissu ou de l'organisme à cette stimulation.
Mais quand cet effet entraîne des modifications au niveau du génome et de l'ADN, c'est-à-dire quand ces modifications deviennent héréditaires, donc transmissibles, n'est-on pas en droit de s'inquiéter ? L'être humain pourra-t-il s'adapter à ces nouvelles donnes environnementales grâce à l'adaptabilité de l'expression de ses gènes ? Cela sera peut-être possible si nous ne sommes pas trop vite engloutis par l'ensemble des déferlantes nuisibles que l'humanité s'auto fabrique, comme pour en finir plus vite avec elle-même.

Le danger de l’exposition du fœtus et du jeune enfant aux ondes électromagnétiques.

Un grand nombre d’études confirment aujourd'hui l’effet biologique des différentes fréquences électromagnétiques environnementale sur le jeune enfant. L’exposition de la femme enceinte aurait des conséquences sanitaires sur le fœtus avec de graves conséquences sur l’avenir et le devenir de l’enfant. Plus encore, ces perturbations et défauts de constructions cellulaires dues aux ondes pourraient entraîner des troubles sanitaires sur les générations suivantes. Un consensus est en train de naître chez de nombreux spécialistes en neuropsychologie, neurotoxicologie, et médecins pédiatres sur cette problématique.

Des faits qui interpellent

Des enfants qui naissent dans un pays mais qui émigrent très jeune auront tendance à développer dans leur nouvelle patrie des maladies qui sont fréquentes sur leur lieu de naissance. A l’inverse ceux qui naissent dans leur pays d’accueil développent des maladies communes dans ce lieu de naissance. Il semblerait que ce soit l’environnement à leur stade fœtal et pendant leur toute petite enfance qui déterminerait la prévalence de certains troubles de santé. Cela voudrait dire que ce n’est pas leur génétique qui serait responsable de certaines pathologies, mais que ce serait des modifications de l’épigénome dues à l’environnement qui en porterait la responsabilité. L’environnement serait plus important que l’ADN !

Le cas de l’obésité dans les pays occidentaux est également intéressant. En 15 ans aux États-Unis on est passé d'une prévalence d'obésité de 10 % à 37 % aujourd'hui. Ce qui est le plus dramatique, c'est chez les enfants. On ne voyait pas d'enfants obèses il y a 30 ans tandis que maintenant on en est à 12 ou 15% dans cette population.
On assiste également à une pandémie de diabète 2, parallèlement à la pandémie d'obésité. Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c'est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes avançant en âge, et touche davantage les personnes obèses ou ayant un surplus de poids. Chez un individu sain, le contrôle de la glycémie se fait par l'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. L'insuline permet l'entrée du sucre dans les cellules pour qu'il soit utilisé comme carburant, particulièrement dans les muscles et le foie. Chez une personne atteinte de diabète de type 2, l'organisme devient incapable de réguler la glycémie, c'est-à-dire le taux de glucose dans le sang. C'est alors que la glycémie s'élève (on parle d'hyperglycémie). À long terme, si la glycémie n'est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves problèmes de santé, en particulier des problèmes cardiovasculaires.

Les « troubles du spectre autistique » (TSA) est une formule qui désigne l'ensemble des symptômes caractérisant les troubles du comportement liés à l'autisme. En plus de l'autisme dit « classique », qui se traduit par une absence de communication verbale, un trouble des interactions sociales, ainsi que des gestes répétitifs et stéréotypés, les TSA incluent également les syndromes d'Asperger et de Rett. Dans le cas du syndrome d'Asperger, le développement du langage n'est pas affecté, et la personne n'accuse pas de retard mental.
Un enfant sur 100 dans le monde occidental souffre d'une forme d'autisme. Pour le moment, il n'existe aucun traitement capable de guérir les troubles autistiques. Il faut distinguer ce qui est le problème du diagnostic et le problème des cas réels mais de toute façon l'augmentation est réelle puisque on est passé de un enfant sur 1500 il y a 100 ans à un enfant sur 65 aux États-Unis. Dans ce pays, en 11 ans, de 1992 à 2003 on est passé de 15000 à 163 000 cas d’autisme. La prévalence de cette maladie a augmenté 10 fois. Cette augmentation est à peu près la même en Angleterre. On peut ainsi parler d'une pandémie silencieuse d'autisme.
La prise en charge est uniquement symptomatique et passe par des thérapies éducatives personnalisées. Ces dernières obtiennent un maximum d'efficacité lorsqu'elles sont appliquées à un stade précoce du développement de la maladie. À l'Institut Pasteur, l'Unité de recherche Génétique humaine et fonctions cognitives, dirigée par Thomas Bourgeron (Professeur à l'université Paris Diderot), a été la première à confirmer la piste génétique de l'autisme : en 2003, elle a identifié des mutations localisées dans certains gènes qui participent au fonctionnement des synapses, qui sont les points de contact entre les cellules nerveuses.
Par la suite, elle a mis en évidence plusieurs autres gènes impliqués dans l'autisme et, qui jouent également un rôle dans la transmission de l'information neuronale. Parallèlement à ces travaux, des mécanismes génétiques à l'origine d'une baisse importante en mélatonine (hormone impliquée dans les rythmes nuit/jours) ont pu aussi être identifiés.

Pareillement le nombre de cancers ne cesse de croître, et on estime qu’une personne sur 2 sera touchée par cette maladie dans une dizaine d’années. Cette augmentation concerne de plus en plus les enfants en bas âge. Un enfant sur 600 est atteint d’un cancer chaque année.
Les chiffres publiés par l’Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants atteints de Cancer sont issus d’études de la Société Française du Cancer de l’Enfant.

Chaque année environ 1800 enfants sont atteints de cancer en France, ce qui fait un sur 600. Si les taux de guérison ont considérablement progressé en 20 ans (de 30 à 70%), ces maladies restent néanmoins la deuxième cause de mortalité des enfants de plus de 1 an après les accidents. Environ 500 d’entre eux décèdent chaque année et les enfants guéris en sortent très souvent avec des séquelles importantes. D’autre part, les tumeurs malignes détectées chez les enfants ne sont pas de la même nature que celles relevées chez les adultes. Il s’agit de maladies rares, telles que des tumeurs cérébrales ou des leucémies, qui correspondent à 1% du nombre de cancers détectés chaque année en France (tous âges confondus). Fait consternant il y a une augmentation constante, de 1 à 2% tous les ans, depuis 30 ans

En 2004, le Centre International de recherche sur le Cancer (CIRC) concluait d’une étude basée sur plus de 100 000 cas de cancers infantiles répartis sur 30 années, que le nombre de cancers avait augmenté de manière significative de 1 à 1.5% tous les ans. Une autre étude publiée en 2001 par les chercheurs du Cancer Research Campaign (CRC) révélait une augmentation du même ordre (de 1 à 3% par an) dans le Nord-Ouest de l’Angleterre entre 1954 et 1998.
Ondes électromagnétiques, et pesticides, seraient pour les spécialistes de la médecine environnementale responsables de ces cancers et de leur augmentation, progressive mais alarmante. Rappelons qu’il a fallu près de cinquante années pour que le tabac soit reconnu cancérigène !

Le stress cellulaire oxydatif et l'épigénome : une révolution conceptuelle

Chaque fois qu’un organisme vivant est soumis à un champ électromagnétique il se produit un stress oxydatif avec des protéines du stress. A la longue, il deviendrait mutagène. Chez l’adulte des processus de réparation de l'ADN existent, mais chez le fœtus et l’enfant cela est plus difficile. En construction neuro sensorielle,des milliards de proliférations, multiplications et différentiations cellulaires se produisent, contrôlées et dirigées par l’épigénome, lui même sous influence de son environnement. Des expériences sur les rats vont dans le même sens. S’ils sont exposés dans les premiers temps de leur vie à des radiations électromagnétiques hautes ou basses fréquences la synaptogénèse sera perturbée.
Les pollutions chimiques auront une action synergique à la suite de la modification des barrières hémato encéphalique et intestinale. Cette dernière laissant passer des polluants qui se retrouveront dans l'encéphale. L’autisme serait une des grandes conséquences de ces processus délétères.

Cette exposition trans-placentaire et même gamétique serait responsable de ces troubles de santé et non pas des mutations stochastiques, c'est-à-dire aléatoire. L'ADN ne représente qu'une partie d'un network complexe d'effets de leviers, d'engrenages multiples et de larges réseaux.
Ce serait au final l'épigénome qui tendrait à changer l'expression de l'ADN sous le flux d'informations perpétuelles provenant de l'environnement. Les pollutions électromagnétiques environnementales comme les pollutions chimiques impacteraient la femme enceinte, le fœtus, et l'enfant dans les premiers temps de sa vie et auraient des conséquences non seulement sur le sujet lui-même mais également sur sa descendance.

Protéger la mère et l'enfant

Ces dix dernières années, les voix scientifiques et médicales qui s'élèvent contre les ondes des technologies sans fil sont de plus en plus nombreuses et leurs messages de plus en plus clairs. Aujourd'hui il existe 3300 publications scientifiques à comité de lecture dénonçant l'effet nocif des ondes électromagnétiques sur la santé. (Le terme publication scientifique regroupe plusieurs types de communications que les chercheurs scientifiques font de leurs travaux en direction d’un public de spécialistes, et ayant subi une forme d’examen de la rigueur de la méthode scientifique employée pour ces travaux, comme l’examen par un comité de lecture indépendant. On parle alors de la littérature scientifique pour parler de l’ensemble des publications scientifiques).

Toutes les études confirment la nocivité de ces ondes électro-magnétiques. Les effets sur la santé humaine constatés sont:

  • des effets sur l'expression des protéines et les protéines de stress
  • des dommages sur l'ADN
  • des perturbations du fonctionnement du système immunitaire
  • effets sur la neurologie et le comportement (troubles de l'attention,de l'apprentissage et de la mémorisation, hyperactivité, céphalées, troubles du sommeil, agressivité, fatigue chronique, dépression…)

Le 11 mai 2015, plus de 200 scientifiques de 39 pays ont lancé un appel aux Nations Unies, à ses états membres et à l'OMS pour exprimer leurs vives inquiétudes quant à l'exposition de plus en plus grande aux rayonnements des technologies sans fil:

De nombreuses publications récentes montrent que les EMF affectent tous les organismes vivants, et ce à des seuils bien inférieurs à ceux de la plupart des recommandations nationales et internationales. Ces effets comprennent un risque accru de cancer, un stress physiologique, une augmentation des radicaux libres, des dégâts génétiques, des changements structuraux et fonctionnels du système reproducteur, des déficiences de l'apprentissage et de la mémorisation, des désordres neurologiques, et des impacts négatifs sur le bien-être général des individus. » (emfscientist.org)
Le Conseil de l'Europe en 2011 dans une de ses résolution disait déjà “il faut privilégier pour les enfants en général et plus particulièrement dans les écoles et salles de classe des systèmes d'accès à l'internet par connexion filaire (…) tout en mettant en place des campagnes d'information et de sensibilisation aux risques d'effets biologiques potentiellement nocifs à long terme pour l'environnement et la santé humaine, en particulier à destination des enfants, des adolescents et des jeunes en âge de procréer..

La femme enceinte, le nouveau né, les enfants et les adolescents sont plus vulnérables et il faut les protéger plus que tous autres. Bien sûr en se référant aux conseils qui sont énoncés à la fin de ce livre, mais aussi avec des mesures particulières, comme des plaids et des ceintures de grossesse anti-ondes.

Docteur Gérard Dieuzaide.
· Pierre-Paul Grassé : 1973 : L’évolution du vivant, matériaux pour une nouvelle théorie transformiste, Albin Michel (Paris) :
· Pierre-Paul Grassé 1978 : Biologie moléculaire, mutagenèse et évolution, Masson (Paris)
· Andras Paldi, L'épigénétique est-elle lamarckienne ?, conférence à l'École normale supérieure du 29 juin 2009.
· Ernesto Burgio :Electromagnetic fields and épigenetics
· Edith Heard : Épigénétique et mémoire cellulaire, Fayard, 2013
· Jörg Tost : Epigenetics, Horizon Scientific Press,‎ 2008
· Richard C. Francis : Epigenetics. How Environment Shapes Our Genes, W. W. Norton & Company,‎ 2011